Les parois latérales du foyer et de la boîte à feu (chaudière verticale) sont reliées par des entretoises, en cuivre creux sur les foyers en cuivre, en acier creux sur les foyers aciers, espacées de 80 à 90 mm. Les bris d'entretoises se rencontrent principalement dans les zones les plus éloignées des liaisons fixes (cadre de foyer et ouverture du foyer); c'est à cet endroit que les déplacements antagonistes des parois sous l'effet des différences de températures et de ce fait les contraintes des entretoises en flexion sont les plus importants. (voir aussi Tirant de ciel).

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il est très difficile, voir impossible d'obtenir l'étanchéité des têtes d'entretoises par la seule précision d'ajustage du filet. De toute nécessité, celle-ci doit être obtenue soit par rivetage de la tête, soit par mandrinage. Sur les constructions modernes, on assure l'étanchéité au moyen d'un cordon de soudure, parfois en remplacement du filetage.

Certaines machines récentes américaines et françaises disposent d'entretoises articulées. 

On utilise aussi des alliages :

• Cupro-manganèse : 96% de cuivre et 4% de manganèse.
• Métal Monel : 30% de cuivre et 70% de nickel, qui présente extérieurement le même aspect que l'acier doux, mais qui est encore supérieur car il allie à sa haute résistance mécanique l'inoxydabilité des têtes par où meurent notamment les entretoises en cupro-alliage et en cuivre.

Laurent Voisin - www.voisin.ch (repris du fabuleux travail d'Andreas Schäfer - www.dlok.de)